Salamandra atra, canton de Berne
- Pierre-Yves
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Salamandra atra, canton de Berne
Voici un petit résumé d'observations faites en une journée pluvieuse, au fond du val de Kandersteg, dans un biotope très exigu et parfois fort malmené par la météo.
C'était au mois de juillet 2011, lors de nos vacances avec Kenza où nous avons parcouru la partie sud de la Suisse, incluant le canton de Berne. Cette région des alpes abrite de nombreuses populations de salamandre alpestre ou salamandre noire, Salamandra atra . Ces urodèles se retrouvent souvent dans les éboulis rocheux au pied de falaises. Cette population de Kandersteg est en plus coincée entre des parois abruptes et infranchissables et la rivière. Cette bande étroite d'habitat permet de les rencontrer en nombre lors de conditions météo propices.
Lorsque j'y suis arrivé, il pleuvait densément, le torrent était en crue et la température avoisinait les 10°. J'y suis retourné le lendemain, à la météo plus clémente, j'ai retourné quelques pierres et en ai trouvé en nombre, souvent accompagnées de triton alpestres, Ichthyosaura alpestris comme c'est le cas dans d'autres populations, notamment dans le canton de Vaud.
le biotope étroit et très accidenté, il se situe entre les passerelles et les aplombs rocheux
les pierriers fournissent un abri inestimable pour les populations de salamandre noire
voici quelques portraits:
en soulevant une pierre, il est fréquent d'en trouver plusieurs accompagnées de tritons alpestres
Ichthyosaura alpestris en phase terrestre
A noter que la salamandre noire est très difficile à photographier, sa couleur très contrastée et le peu de luminosité lors de ses sorties font qu'il n'est pas possible de travailler sans flash (sauf la dernière photo). Cet animal, comme beaucoup de batraciens, bouge constamment.
C'était au mois de juillet 2011, lors de nos vacances avec Kenza où nous avons parcouru la partie sud de la Suisse, incluant le canton de Berne. Cette région des alpes abrite de nombreuses populations de salamandre alpestre ou salamandre noire, Salamandra atra . Ces urodèles se retrouvent souvent dans les éboulis rocheux au pied de falaises. Cette population de Kandersteg est en plus coincée entre des parois abruptes et infranchissables et la rivière. Cette bande étroite d'habitat permet de les rencontrer en nombre lors de conditions météo propices.
Lorsque j'y suis arrivé, il pleuvait densément, le torrent était en crue et la température avoisinait les 10°. J'y suis retourné le lendemain, à la météo plus clémente, j'ai retourné quelques pierres et en ai trouvé en nombre, souvent accompagnées de triton alpestres, Ichthyosaura alpestris comme c'est le cas dans d'autres populations, notamment dans le canton de Vaud.
le biotope étroit et très accidenté, il se situe entre les passerelles et les aplombs rocheux
les pierriers fournissent un abri inestimable pour les populations de salamandre noire
voici quelques portraits:
en soulevant une pierre, il est fréquent d'en trouver plusieurs accompagnées de tritons alpestres
Ichthyosaura alpestris en phase terrestre
A noter que la salamandre noire est très difficile à photographier, sa couleur très contrastée et le peu de luminosité lors de ses sorties font qu'il n'est pas possible de travailler sans flash (sauf la dernière photo). Cet animal, comme beaucoup de batraciens, bouge constamment.
C'est vrai... perso, mon seul souci est que j'ai le vertige... et visiter la Suisse lorsque l'on voit leurs routes escapées... faut pas avoir peur...Juventino a écrit :la Suisse est un pays magnifique et très contrasté culturellement; donc toujours passionnant à visiter quels que soient nos centres d'intérêt!
Je suis plus à visiter les mondes souterrains qu'à visiter les cimes...
Vouiii... c'est vrai que des astuces pour les sorties pourraient être sympa.Juventino a écrit :Merci de nous donner les bons tuyaux pour trouver ces animaux si discrets!
A propos, avec le temps doux que l'on a ce mois de décembre, j'ai croisé une petite grenouille Lundi dernier en me promenant à la lisière des bois.
C'est sûr qu'il y a plus de relief que dans la Marne (que j'aime beaucoup aussi!!), mais sincèrement, ça n'est pas si escarpé que ça, et en tout cas, pas du tout dangereux car les suisses sont les plus forts pour tout ce qui est route et surtout trains et il y a là bas une culture de la sécurité, une rigueur..
- Pierre-Yves
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Il n'y a pas que les grenouilles qui soient dehors, je crois que tout le monde est encore actif, de manière toutefois limitée, on fait encore ces jours des observations de vipère en Allemagne.Skipp a écrit : A propos, avec le temps doux que l'on a ce mois de décembre, j'ai croisé une petite grenouille Lundi dernier en me promenant à la lisière des bois.
Dans la littérature, il est dit que les reptiles ou batraciens hibernent d'Octobre à Mars, mais ce n'est que de la théorie.
Je dirais que l'activité cesse dès les gelées. On a vu des images de vipères ou de salamandres traversant la neige ! C'est la température locale à l'abri qui compte aussi, la luminosité et l'humidité.