De New Delhi et sa pollution aux confins du désert de Thar que je n’ai pas arpenté, mon périple s’est formé dans une logique touristico-naturaliste: New Delhi, Mandawa, Bikaner, Jodhpur, Udaipur (sans James Bond…), Pushkar, ville sacrée et foire aux chameaux (dromadaires), Ranthambore, Jaipur et ses éléphants, Agra et le Taj Mahal… et pour finir Delhi, que j’ai fini par apprécier tant il faut se fondre dans cette ambiance hyper agitée tout en étant calme… Ranthambore est un parc national géré par l’ONF d’Inde: l’office vous attribue un secteur du parc au hasard, vous n’avez pas le choix du chauffeur ou du guide, juste suivre ce qu’il se passe, patienter et relativiser…. quand un chauffeur est 30 minutes en retard et conduit comme un malade sur les pistes rocailleuses du parc, c’est pas du tout tranquille ! Ensuite les chances d’apercevoir le tigre s’amenuisent mais… un matin vers 9h, lors d’une halte, le chauffeur et le guide entendirent un rugissement au loin et se précipitèrent, moteurs hurlants, vers la source sonore… et nous l’avons vu, peu de temps…
Le parc Keoladeo au sud d’Agra est réputé des ornithologues qui sont foison de même que les touristes asiatiques ! Ceux-ci arrivent en rickshaw en colonne vers 9h et vers 16h. Ce parc est une zone inondable et de marécages où nous pouvons observer des oiseaux migrateurs ou non, quelques reptiles (j’ai vu un python molure d’environ 3 mètres et de nombreuses tortues à carapace molle d’environ 60 cm, deux couleuvres dont une mangeant une grenouille), peu d’insectes à cette saisons. Le parc Keoladeo est simple à visiter, en vélo, à pieds ou en rickshaw, il est limité dans certaines zones, deux jours suffisent pour voir les espèces principales. Photographier le « king fisher » reste un challenge… ce martin pêcheur s’abrite à l’ombre des arbres bordants ses zones de pèche… le limicoles restent farouches, l’Ibis tantale indien est omniprésent et surabondant, faisant la joie des touristes. Quelques oiseaux de proies comme le buzard des roseaux (Circus aeruginosus) arpentent les zones humides à la recherche de quelques jeune oiseaux tourmentés, quelque reptiles ou quelque batraciens. Le léopard a été signalé en début du mois par un piège photographique. Ce félin est réparti dans toute l’Inde de manière sporadique hors de ses habitats traditionnels que sont les zones semi montagneuses, rocheuses et boisées mais il reste farouchement éloigné de la présence humaine.
L’Inde est un pays qui bouscule toute votre vision du monde occidental, peu importe votre expérience des voyages… L’inde reste un pays de contrastes, de vivacité, de diversité, d’enthousiasme, de patience et d’accueil.
A noter que les pigeons pullulent et sont nourris, les vaches également (sacrées), le buffle est utilisé pour les travaux des champs et pour sa viande (rare), les singes sont nourris partout où il vivent proches de l'homme. Les seules viandes que l'on trouve régulièrement est le poulet (à manger très cuit), le mouton ou rarement la chèvre. Les cochons pullulent aussi dans certaines petites villes mais personne ne les nourrit et il ne sont pas utilisés pour la viande.
Je ne présente ici que la faune. Pour les personnes curieuses et intéressées, rendez-vous sur les paysages, en bas de page.
Une référence ornithologique: http://www.oiseaux.net/oiseaux/inde.html
La carte du voyage dans le sens inverse des aiguilles d'un montre, trajet environ 2300 km, compter 5 heures de voyage voire 6 pour 300 km car les routes nord du Rajasthan peuvent être particulièrement défoncées.

voici les principales photos (il y en a 251 je crois mais vous verrez les pages tournent vites

la huppe

Platyceps ventromaculatus, non venimeux, trouvé en plein parc

Poekilocerus pictus, rare, se nourrit de plantes toxiques.



Calotes versicolor, l'agame commun.

Funambulus palmarum, l'écureuil hyper commun

Odonate orangée

Hymenoptère

gecko des maisons, Hemidactylus frenatus
