Idem que Pierre-Yves. Un chat, un renard, etc., ne le fait qu'une fois avec des tritons, ou encore avec les crapauds.
Et sinon, de façon absolument générale, on se lave soigneusement les mains après chaque sortie naturaliste. Une morsure de tique sera surveillée, etc. Hospitalisé en 2013, une prise de sang a révélé des anticorps à Borrelia, la famille de bactéries responsables de la maladie de Lyme, j'ai donc eu cette maladie sans le savoir !
On fait tous très attention aux risques d'envenimation par les espèces venimeuses, forcément, mais c'est loin d'être le seul risque que l'on court. Sans céder à la paranoïa, la liste des pathologies auxquelles s'expose le naturaliste est impressionnante, et certaines ont une évolution très lente, quand des symptômes apparaissent elle est bien installée, et d'autres ont tout de suite des conséquences dramatiques. Je pense à la tularémie : plusieurs cas viennent d'être mentionnés peu après l'ouverture de la chasse cette année dans l'Est de la France. On ne touche donc absolument pas un lièvre qui a l'air mal en point. Les autorités ont de suite fermé la chasse au lièvre, la tularémie pouvant se contracter par simple contact ( Et aussi via morsure de tique. ), ou encore l'échinococcose alvéolaire que les excréments de chats, chiens, renards, etc., dispersent partout de façon invisible ( Les excréments disparaissent assez vite, mais la zone reste contaminée. ). Quand les symptômes apparaissent, il est souvent trop tard, etc.
A l'extérieur, on évite soigneusement les contacts directs entre mains et bouche, et quand on rentre, direction le lavabo !
