header img

accueil     batraciens     reptiles     pages du naturaliste     voyages     le forum     contact

Les vipères européennes, le genre Vipera.



Vipera berus      Vipera ammodytes      Vipera ursinii      Vipera seoanei      Vipera latastei      Vipera walser

Montivipera xanthina      Macrovipera schweizeri

La vipère aspic

nom courant: vipère aspic.
nom scientifique: Vipera a. aspis.
sous espèces: Vipera a. aspis, Vipera a. atra, Vipera a. francisciredi, Vipera a. hugyi, Vipera a. zinnikeri.
moeurs: diurne ou crépusculaire suivant la saison et la température, sort après la pluie.
habitat: milieux secs à humides, clairières bien ajourées, endroits broussailleux, bordures des bois, pierriers, rocailles et éboulis.
dimorphisme: le mâle a la queue plus épaisse après le cloaque et plus longue, les dessins sont généralement plus marqués au niveau de la tête et les couleurs plus vives. La femelle a la queue plus fine et plus courte (à partir du cloaque).
nourriture: petits rongeurs, lézards, batraciens et oiseaux.
reproduction: vers la mi-avril, les mâle se déplacent à la recherche d'une femelle. Les accouplements peuvent reprendre de fin septembre à mi-octobre. Une douzaine de jeunes naissent durant l'été, (ovoviviparité) et mesurent entre 15 et 20 cm de long. La longévité de la vipère aspic oscille entre 25 et 30 ans.
particularités: serpent solénoglyphe; la variabilité des réactions à la morsure dépend de la sensibilité de la personne mordue, de la quantité de venin inoculé, de la température ambiante etc. J'en ai fait l'expérience et cela m'a valu une nuit à l'hôpital sous perfusion et contrôle de routine, mais je ne suis pas une référence: d'autres personnes de ma connaissance ont eu plus de symptômes, avec oedèmes importants, mal-être durant plusieurs heures et quelques journées d'hospitalisation. Attention aux personnes sensibles ou allergiques. Voir la page du naturaliste sur l'aspic.
répartition: La vipère aspic n'est présente qu'en Europe de l'Ouest. Elle se rencontre dans le nord-est de l'Espagne, en France, en Suisse, en Italie, dans l'extrême sud-ouest de l'Allemagne dans la partie méridionale de la Forêt Noire et dans l'ouest de la Slovénie à la frontière italienne. En France, elle est partout présente sauf au nord d'une ligne joignant la Loire-Atlantique à la Moselle ; elle est aussi absente en Alsace, sur la côte d'Azur et en Corse. Sa limite nordique est liée aux conditions climatiques. Cette espèce requiert, en effet, une température suffisante pour terminer son cycle reproductif avant d'entrer en hibernation (Saint Girons 1977).
Elle est par ailleurs protégée par les conventions internationales ainsi que par la législation de plusieurs pays où elle est présente, comme la France et la Suisse.


Vipera aspis atra, © Frank Deschandol

Vipera aspis atra, concolor, © Frank Deschandol

Vipera aspis atra, © Frank Deschandol

Vipera aspis atra, concolor, © Frank Deschandol

vipere aspic vipera aspis vipera aspis vipera aspis
Vipera aspis, Mont Ventoux

Vipera aspis atra, Grisons

Vipera aspis atra, Sixt (74)

Vipera aspis atra, Sixt (74)

vipere aspic vipera aspis vipera aspis vipera aspis
Vipera aspis

Vipera aspis

Vipera aspis

Vipera aspis

vipere aspic vipera aspis vipera aspis vipera aspis
Vipera aspis, concolor, Savoie

Vipera aspis, gariguette, Montpellier

Vipera aspis, gariguette, Montpellier

Vipera aspis, gariguette, Montpellier

vipere aspic vipera aspis vipera aspis vipera aspis
Vipera aspis atra, Savoie

Vipera aspis atra, Savoie

Vipera aspis atra, concolor, Savoie

Vipera aspis gariguette, Gard

la vipère péliade

nom courant: la vipère péliade.
nom scientifique: Vipera berus.
sous espèces: Vipera berus bosniensis.
moeurs: diurne, sort par temps couvert et même pluvieux, évite les fortes chaleurs.
habitat: talus exposés, pierriers, broussailles, lisières de forêts, tourbières, plaines cultivées avec bocage (Croatie, sud de Zagreb).
dimorphisme: le mâle a la queue plus épaisse après le cloaque et plus longue, les dessins sont généralement plus marqués au niveau de la tête et les couleurs plus vives. La femelle a la queue plus fine et plus courte (à partir du cloaque).
nourriture: petits rongeurs, batraciens, lézards, orthoptères.
reproduction: Il existe une seule période d'accouplement, au printemps. La durée de la gestation varie selon les conditions climatiques mais l'on constate que dans une région donnée les mises bas ont lieu toutes quasiment en même temps (espèce vivipare). Le nombre moyen de vipéreaux est de 7.
particularités: cette vipère est la seule espèce venimeuse de Grande-Bretagne.
répartition: Vipera berus a une aire de répartition très étendue. On peut la trouver à travers toute l'Eurasie, de l'ouest (Royaume-Uni, Scandinavie, France, Belgique) à l'est de l'Asie (nord de la Chine et de la Mongolie, île de Sakhaline, Corée du Nord, en passant par l'Italie, l'Albanie, la Croatie, la Macédoine, la Bulgarie et le nord de la Grèce. Au nord, on la trouve même au-delà du cercle polaire arctique.


Vipera berus, Jura

Vipera berus, Diablerets

Vipera berus, Jura

Vipera berus, Grisons

vipere aspic vipera aspis vipera aspis vipera aspis
Vipera berus, Grisons

Vipera berus, Diablerets

Vipera berus, Diablerets

Vipera berus, Diablerets

vipere aspic vipera aspis vipera aspis vipera aspis
Vipera berus bosniensis, sud de Zagreb

Vipera berus bosniensis, sud de Zagreb

Vipera berus bosniensis, sud de Zagreb

Vipera berus bosniensis, sud de Zagreb

haut de page

la vipère ammodytes

nom courant: la vipère ammodytes, poskok (serbo-croate).
nom scientifique: Vipera ammodytes.
sous espèces: Vipera ammodytes ammodytes, Vipera ammodytes meridionalis, Vipera ammodytes montandoni, Vipera ammodytes ruffoi.
moeurs: diurne, crépusculaire et nocturne par fortes chaleurs, ne dédaigne pas les bains de soleil. Sort volontiers après la pluie.
habitat: talus exposés, broussailles, lisières de forêts, carrières, pierriers, murets de pierres.
dimorphisme: le mâle a la queue plus épaisse après le cloaque et plus longue, les dessins sont généralement plus marqués (et se prolongent) au niveau de la tête et les couleurs sont plus vives. La femelle a la queue plus fine et plus courte (à partir du cloaque), les couleurs plus ternes et les dessins moins marqués.
nourriture: rongeurs, oiseaux, lézards, insectivore àl'état juvénile (nombreux coléoptères trouvés dans les crottes).
reproduction: les mâles sortent de l'hibernation en premier, les accouplements ont lieu en avril-mai. Longévité d'environ 15-16 ans.
particularités: possède un appendice corné caractéristique. Les morsures sont rares mais son venin est très actif et dangereux pour l'homme car il est injecté en grande quantité. Un anti venin efficace est produit en Coatie.
répartition: l'espèce se rencontre dans le nord-est de l'Italie (ssp. rufoi) , en Autriche en Carinthie du sud, dans l'ouest de la Hongrie, en Slovénie, en Croatie (dont certaines îles de l'Adriatique), en Bosnie-Herzégovine, en Serbie, au Kosovo, au Monténégro, en Albanie, en Macédoine, en Grèce (dont les Cyclades : Paros, Antiparos, Andros, Tinos et l'îlot de Strongylo), en Roumanie et en Bulgarie.


Vipera ammodytes, Croatie

Vipera ammodytes, Croatie

Vipera ammodytes, Croatie

Vipera ammodytes, Montenegro

vipere aspic vipera aspis vipera aspis vipera aspis
Vipera ammodytes, Montenegro

Vipera ammodytes, Montenegro

Vipera ammodytes, Montenegro

Vipera ammodytes, Croatie

vipere aspic vipera aspis vipera aspis vipera aspis
Vipera ammodytes, Montenegro

Vipera ammodytes, Montenegro

Vipera ammodytes, Slovénie

Vipera ammodytes, Slovénie

vipere aspic vipera aspis vipera aspis vipera aspis
Vipera ammodytes meridionalis, Péloponnèse

Vipera ammodytes meridionalis, Péloponnèse

Vipera ammodytes meridionalis, Péloponnèse

Vipera ammodytes meridionalis, Péloponnèse

La vipère d'Orsini

nom courant: la vipère d'Orsini.
nom scientifique: Vipera ursinii.
sous espèces: Vipera ursinii ursinii, Vipera ursinii macrops, Vipera ursinii graeca, Vipera ursinii rakosiensis, Vipera ursinii moldavica. Ces sous espèces sont sujettes à discussions.
moeurs: diurne.
habitat: prairies de plaine (rakosiensis, moldavica) et d'altitude, fréquente les genèvriers et les prairies d'altitude. Peut aussi se réfugier dans les galeries de rongeurs.
dimorphisme: voir photos ci-dessous. le mâle, plus petit, a la queue plus épaisse après le cloaque et plus longue, les dessins sont généralement plus marqués au niveau de la tête et les couleurs plus vives et plus claires, dans les gris. La femelle a la queue plus fine et plus courte (à partir du cloaque), de couleur brune.
nourriture: principalement insectivore (orthoptères) mais se nourrit à l'occasion d'autres petits invertébrés, de lézards et rarement de micro mammifères.
reproduction: cette vipère est ovovivipare (elle ne pond pas d'oeufs). Après un accouplement en mai, elle met bas 3 à 4 vipéreaux entre la fin du mois d'août et le début du mois de septembre.
particularités: bien que venimeuse, cette espèce n'est pas dangereuse pour l'homme, son venin étant essentiellement insectotoxique. En raison de la disparition progressive de son habitat en Europe, l'espèce est en nette régression et est considérée comme vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature. Elle est protégée par des conventions internationales et les législations locales de plusieurs pays de son aire de répartition..
répartition: elle se rencontre en Europe de l'ouest, de l'est et dans les Balkans. Plus précisément en France, en Italie, en Slovénie, en Croatie, en Bosnie-Herzégovine, en Hongrie, en Serbie, au Monténégro, en Albanie, en Macédoine, en Grèce, en Roumanie et en Bulgarie. Néanmoins, bien que l'espèce soit présente dans un nombre important de pays, son aire de répartition est très restreinte (moins de 2 000 km2) et tend à diminuer. Ainsi, des populations autrefois abondamment présentes au sud de l'Autriche ont disparu; c'est peut-être également le cas des populations bulgares et moldaves. Dans les pays où elle reste présente, Vipera ursinii a une aire de répartition fragmentée. Ainsi, par exemple, elle est présente sur seulement douze à quinze sites en France, deux en Roumanie, quatre en Hongrie, etc.


vipere aspic vipera aspis vipera aspis vipera aspis
Vipera ursinii, Croatie Vipera ursinii, Croatie Vipera ursinii, France

Vipera ursinii, Croatie

vipere aspic vipera aspis vipera aspis vipera aspis
Vipera ursinii, France

une de ses proies

Vipera ursinii, France

Vipera ursinii, France

La vipère de Seoane

nom courant: la vipère de Seoane.
nom scientifique: Vipera seoanei.
sous espèces: Vipera seoanei seoanei, Vipera seoanei cantabrica
moeurs: diurne ou crépusculaire.
habitat: prairies d'altitude, pentes buissoneuses, landes, ronciers et clairières mais évite les zones trop sèches et très rocailleuses.
dimorphisme: le mâle a la queue plus épaisse après le cloaque et plus longue, les dessins sont généralement plus marqués au niveau de la tête et les couleurs plus vives. La femelle a la queue plus fine et plus courte (à partir du cloaque).
nourriture: micro mammifères, lézards, batraciens, insectes.
reproduction: la vipère de Séoane est vivipare. Les mâles sont matures entre la troisième et quatrième année, et les femelles entre la troisième et la cinquième année de vie (lorsqu'ils atteignent entre 32 et 38 cm). Elles ne se reproduisent qu'une fois tous les deux ans, parfois tous les ans lorsque les conditions sont optimales. L'accouplement a généralement lieu entre avril et mai. Les femelles donnent ensuite naissance entre fin août et début septembre10 à de 3 à 10 vipereaux qui mesurent entre 14 et 19 cm de long).
particularités: sa viviparité.
répartition: Cette vipère se trouve uniquement dans le nord de la péninsule Ibérique, dans l'extrême Sud-Ouest de la France, à la frontière franco-espagnole, et jusqu'à l'extrême Nord du Portugal en passant par le Nord de l'Espagne. Elle se rencontre jusqu'à 1 200 m d'altitude au Portugal et jusqu'à 1 900 m dans les montagnes de la côte de Cantabrie. La sous-espèce V. s. catabrica ne se rencontre qu'en altitude en Cantabrie, et V. s. seoanei sur le reste de la zone de répartition. Cette vipère est quasiment la seule vipère présente sur sa zone de répartition, à l'exception d'un recouvrement avec la Vipère aspic au sud de la France.


Vipera seoanei, © Frank Deschandol

Vipera seoanei, © Frank Deschandol

Vipera seoanei, © Frank Deschandol

Vipera seoanei, © Frank Deschandol

Vipera seoanei, © Frank Deschandol

Vipera seoanei, © Frank Deschandol

Vipera seoanei, © Frank Deschandol

Vipera seoanei, © Frank Deschandol

La vipère de Lataste

nom courant: vipère de lataste.
nom scientifique: Vipera latastei.
sous espèces: Vipera latastei latastei, Vipera latastei gaditana.
moeurs: diurne, crépusculaire et nocturne pas fortes chaleurs, ne dédaigne pas les bains de soleil. Sort volontiers après la pluie.
habitat: préfère les endroits secs et ensolleillés, zones rocheuses, forêts claires, lisières, haies, murs de pierres sèches, zones sableuses. Plus abondante au dessus de 800m, atteint 2800m.
dimorphisme:  le mâle a la queue plus épaisse après le cloaque et plus longue, les dessins sont généralement plus marqués au niveau de la tête et les couleurs plus vives. La femelle a la queue plus fine et plus courte (à partir du cloaque).
reproduction: ovovivipare, les femelles ne se reproduisent pas chaque année. Elles mettent bas entre 4 et 9 vipéreaux de 15 à 21 cm.
particularités: très irascible, manifeste en soufflant et en tappant souvent la gueule fermée, morsure peu dangereuse pour quelqu'un en bonne santé.
répartition: cette espèce se rencontre au Portugal et en Espagne (gaditana dans le sud: Malaga, Andalousie), zone d'hybridation avec Vipera aspis au nord de Burgos.


Vipera latastei, © Frank Deschandol

Vipera latastei, © Frank Deschandol

Vipera latastei, © Frank Deschandol

Vipera latastei, © Frank Deschandol

Vipera latastei, © Frank Deschandol

Vipera latastei, © Frank Deschandol

Vipera latastei, © Frank Deschandol

Vipera latastei, © Frank Deschandol

haut de page

La vipère des Walser

nom courant: la vipère des walser.
nom scientifique: Vipera walser.
moeurs: diurne ou crépusculaire.
habitat: Elle habite en général au-dessus de 1000 m, dans des zones ouvertes comme des prairies ou des pierriers.
dimorphisme: le mâle a la queue plus épaisse après le cloaque et plus longue, les dessins sont généralement plus marqués et les couleurs plus vives. La femelle a la queue plus fine et plus courte (à partir du cloaque).
nourriture: micro mammifères, lézards, batraciens.
reproduction: identique à Vipera berus.
particularités: la vipère des Walser a des liens de parenté avec des espèces aujourd'hui exclusivement caucasiennes comme Vipera kaznakovi. Malgré une forte ressemblance avec la péliade, ce reptile serait une cousine éloignée différenciée il y a plus de 3 à 4 millions d'années. Espèce décrite récemment mais observée depuis 1994 (communication personelle). Elle se distigue de Vipera berus par la régularité de son dessin dorsal plus fin et par le nombre de certaines écailles de la tête
répartition: Italie du nord, au nord de Biella, zones du Piémont entre la Vallée d'Aoste et Domodossola.


Vipera walser, © Frank Deschandol

Vipera walser, © Frank Deschandol

Vipera walser, © Frank Deschandol

Vipera walser, © Frank Deschandol

La vipère ottomane

nom courant: la vipère ottomane.
nom scientifique: Montivipera xanthina.
moeurs: diurne, crépusculaire et nocturne suivant la saison.
habitat: zones de collines et de montagnes fortement ensoleillées, parsemées de buissons et de broussailles. On peut aussi la trouver dans les zones rudérales, les jardins, les zones de pâture et champs cultivés ou les oliveraies.
dimorphisme: le mâle a la queue plus épaisse après le cloaque et plus longue, les dessins sont généralement plus marqués et les couleurs plus vives. La femelle a la queue plus fine et plus courte (à partir du cloaque).
nourriture: rongeurs, oiseaux, lézards.
reproduction: identique aux autres vipéridés, ovovivipare.
particularités: grande espèce, son venin, qui a des propriétés hémotoxiques, est assez dangereux. Il provoque en environ deux heures l'apparition de divers symptômes, tels que nausées, vomissements, douleurs abdominales, pâleur, tachycardie, hypotension et apparition d'un oedème. Il peut aussi provoquer des réactions allergiques, pouvant aller jusqu'au choc anaphylactique. On a rapporté plusieurs cas de décès dus à une morsure de ce serpent.
répartition: cette espèce se rencontre dans le nord est de la Grèce (sur le continent et sur les îles).


Montivipera xanthina, © Frank Deschandol

Montivipera xanthina, © Frank Deschandol

Montivipera xanthina, © Frank Deschandol

Montivipera xanthina, © Frank Deschandol

La vipère des Cyclades

nom courant: la vipère des cyclades.
nom scientifique: Macrovipera schweizeri.
moeurs: diurne, crépusculaire ou nocturne en cas de fortes chaleurs.
habitat: lieux secs et chauds, pierreux et broussailleux, grimpe avec adresse les buissons avoisinant les cours d'eau pour capturer les oiseaux venant boire.
dimorphisme: le mâle a la queue plus épaisse après le cloaque et plus longue, les dessins sont généralement plus marqués et les couleurs plus vives. La femelle a la queue plus fine et plus courte (à partir du cloaque).
nourriture: lézards, batraciens, petits mammifères et oiseaux. Les jeunes se nourrissent du lézard de Milos, Podarcis milensis.
reproduction: c'est la seule vipère ovipare d'Europe. L'accouplement a lieu mi-mai et les femelles pondent de 4 à 11 oeufs d'une longueur allant de 35 à 47 mm, dans lesquels l'embryon est déjà à un stade avancé de développement. Ils éclosent au bout de 5 à 7 semaines, et il nait à peu près autant de mâles que de femelles. Les femelles se reproduisent en général une fois tous les deux ans.
particularités: grande vipère (1.10m), ovipare et menacée: cette espèce est classée "en danger" (EN) sur la liste rouge de l'UICN. Elle est également classée en annexe II de la convention de Berne. Il semble qu'il reste moins de 10 000 individus de cette espèce, dont les trois-quarts sur l'île de Milos. Pour d'autres sources il resterait seulement environ 3 000 individus. Après plusieurs épisodes de déclins de population ces 30 dernières années il semble que la population restante soit stable, sans que cette stabilité n'indique que l'espèce ne soit plus "en danger".
Les risques qui pèsent sur cette espèce semblent liés aux exploitations minières à ciel ouvert qui dégradent son habitat, et surtout au trafic routier intense qui relie ces exploitations conduisant à une fragmentation de l'habitat et à de nombreux individus écrasés sur les routes. Des études montrent qu'il meurt chaque année entre 500 et 600 adultes à cause des destructions volontaires par l'homme et des écrasements sur les routes.
répartition: Cette espèce est endémique des Cyclades occidentales en Grèce. Elle se rencontre sur les îles de Milos, de Sifnos, Kimolos et Polyaigos.


Macrovipera schweizeri, Milos

Macrovipera schweizeri, Milos

Macrovipera schweizeri, Milos

Macrovipera schweizeri, Milos

haut de page

précédentesuivante