nom scientifique: Bitis arietans
nom courant: vipère heurtante.
répartition géographique: du sud marocain jusqu'en Afrique du sud.
mœurs: crépusculaire et nocturne.
habitat: savane herbeuse, régions arides voire semi désertiques.
dimorphisme: peu apparent en dehors de la présence d'hémipénis chez le mâle.
taille: jusqu'à 120-150cm.
nourriture: petits mammifères, oiseaux, lézards. En captivité, rats et souris.
terrarium: de taille conséquente, agrémenté de sable, de rochers, et de plantes grasses solides; 120/80/50cm, une température comprise entre 30° au point chaud et 25° en moyenne. Nuits plus fraîches, aux alentours de 18°.
reproduction: vivipare, les petits naissent tout formés; ils sont dangereux dès la naissance. Se reproduit très bien encaptivité; record de 157 jeunes pour une femelle !!! Essayez d'en faire autant...preuve de supériorité chez l'animal!
particularités: espèce très venimeuse, solénoglyphe (possède de longs crochets à venin situés à
l'avant de la mâchoire, comme tous les vipéridés), souffle bruyamment et donne des coups de tête quand elle se sent menacée.Venin de typehémolytique, nécrotique et hémotoxique: en bref, ne vous faites pas mordre, ne la titillez pas et ne courrez pas après lamorsure. Sérum antivenimeux à brève échéance indispensable.
Se déplace par reptation ventrale au moyen de ses muscles abdominaux qu'elle mobilise d'avant en arrière: ce système estcommun à beaucoup de vipères lourdes.
Bitis arietans, Maroc |
Bitis arietans, Tanzanie |
Bitis arietans, Maroc |
Bitis arietans, Tanzanie |
nom scientifique: Bitis peringueyi
nom courant: vipère du désert de Namibie.
répartition géographique: Angola et Namibie.
mœurs: crépusculaire et nocturne.
habitat: région désertiques d'Afrique du sud, dunes de sable.
dimorphisme: peu apparent en dehors de la présence d'hémipénis chez le mâle.
taille: environ 30cm.
nourriture: lézards, insectes.
terrarium: de petite taille (100/60/50cm) , agrémenté de sable fin, de pierres rouges, et de plantes grasses, une température comprise entre 35° au point chaud et 25° en moyenne. Nuits plus fraîches, aux alentours de 18°.
reproduction: vivipare, les petits naissent tout formés; ils sont dangereux dès la naissance. Reproduction délicate en captivité.
particularités: espèce venimeuse, solénoglyphe (possède des crochets à venin situés à l'avant de la mâchoire,
comme tous les vipéridés). De jour, s'enfonce dans le sable et ne laisse apparaître que ses narines disposées très hautes. Se déplace par mouvements latérauxcomme tous les vipéridés fréquentant les déserts.
nom scientifique: Bitis caudalis
nom courant: vipère à cornes d'Afrique du sud, horned puff adder.
répartition géographique: Namibie, sud-ouest de l'Angola, Kalahari,
sud du Botswana, nord du Transvaal, sud-ouest du Zimbabwe, nord de la province
du Cap jusqu'au grand Karoo.
mœurs: crépusculaire et nocturne.
habitat: régions semi-désertiques et désertiques, à végétation éparse.
dimorphisme: peu apparent en dehors de la présence d'hémipénis chez le mâle.
taille: environ 30 à 40cm.
nourriture: principalement des lézards qu'elle appâte en agitant
l'extrémité de sa queue tout en restant semi enfouie.
terrarium: de petite taille (100/60/50cm) , agrémenté de sable fin, de pierres rouges, et de plantes grasses, une température comprise entre 35° au point chaud et 25° en moyenne. Nuits plus fraîches, aux alentours de 18°.
reproduction: vivipare, les petits naissent tout formés au
nombre de 12 à 18; ils sont dangereux dès la naissance. la reproduction est délicate en captivité.
particularités: espèce venimeuse, solénoglyphe (possède des crochets à venin situés à l'avant de la mâchoire,
comme tous les vipéridés). Les morsures sont rares et il n'y a pas d'informations épidémiologiques à ce sujet.
La toxicité de son venin est sujette à caution, et il semble qu'à quantité
égale, il soit l'un des plus virulent du genre Bitis. Il n'existe pas
d'antivenin spécifique, les sérums antivenimeux recouvrant le genre Bitis
semblent avoir une efficacité limitée.
De jour, s'enfonce partiellement dans le sable.
Cette espèce agite l'extrémité de sa queue pour attirer les lézards dont elle se
nourrit.
Cette espèce est caractérisée par la présence d'une seule corne sus oculaire, la différenciant de Bitis cornuta qui en possède plusieurs.
Bitis caudalis, juvénile, © Michaël Corboz |
Bitis caudalis, juvénile, © Michaël Corboz |
Bitis caudalis, juvénile, © Michaël Corboz |
Bitis caudalis, © Neven Vrbanic |
nom scientifique: Bitis rubida
nom courant: vipère rouge d'Afrique du sud, red adder.
répartition géographique: Cette espèce est endémique de la province du Cap Occidental en Afrique du Sud. Plusieurs populations isolées ont été découvertes dans les Cape Fold Mountains au nord ouest du Cap, les Cedarberg et le Little karoo.
mœurs: matinale et crépusculaire voire nocturne, se rencontre souvent thermorégulant tôt le matin.
habitat: régions montagneuses, pieds des collines, entre 300 et 1400m, se cache sous les souches, les pierres.
dimorphisme: peu apparent en dehors de la présence d'hémipénis chez le mâle.
taille: environ 25 à 30cm pour les mâles, les femelles pouvant atteindre 42 cm.
nourriture: principalement des lézards, geckos, scinques, agames, petits rongeurs.
reproduction: vivipare, donne naissance à plus de 10 petits tout formés en fin d'été.
particularités: espèce moyennement venimeuse, solénoglyphe (possède des crochets à venin situés à l'avant de la mâchoire,
comme tous les vipéridés). Les morsures sont rares et le venin ne semble pas très dangereux pour l'homme. Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1997 par William Branch.
Cette espèce est caractérisée par la présence d'ébauches de cornes sus oculaire en forme de scie circulaire, la différenciant de Bitis cornuta qui en possède plusieurs bien marquées et de Bitis caudalis qui n'en possède qu'une. Sa coloration est variable, on trouve des exemplaires rouges briques et d'autres contrastés présentants des taches brunes foncées sur fond de gris bleuté.
Bitis rubida, © Nicholas van Zyl |
Bitis rubida, © Nicholas van Zyl |
nom scientifique: Bitis rhinoceros.
nom courant: vipère du Gabon.
répartition géographique: Cette espèce se rencontre en Guinée-Bissau, en Guinée, en Sierra Leone, au Liberia, en Côte d'Ivoire, au Ghana et au Togo.
D’après Spawls & Branch en 1995, le Ghana et le Togo représentent la limite orientale de l’aire de répartition de cette espèce. C'est dans cet endroit qu'elle a commencé à s’hybrider avec B. gabonica. La carte de la distribution qu’ils produisent n’inclut pas le Togo, mais au moins un spécimen est mentionné dans un rapport sur ce pays. Le Togo, le Bénin et l’Est du Ghana font partie d’une région connue sous le nom de Dahomey Gap : une région relativement sèche qui sépare les forêts humides de l’Afrique orientale de celles de l’Afrique centrale.
mœurs: crépusculaire et nocturne. Chasse à l'affût.
habitat: savane herbeuse, forêts denses et pluviales.
dimorphisme: peu apparent en dehors de la présence d'hémipénis chez le mâle.
taille: jusqu'à 150-180cm.
nourriture: petits mammifères, oiseaux, lézards, batraciens. En captivité, rats et souris.
terrarium: de taille conséquente (120/80/50cm), de type tropical humide, avec plantes et substrat forestier (tourbe et feuilles mortes), une température comprise entre 30° au point chaud et 28° en moyenne. Nuits plus fraîches, aux alentours de 20°. Humidité comprise entre 70 et 98%, surtout pour la reproduction. A manipuler avec précautions, munissez-vous d'un crochet à serpents venimeux et placez-là dans une caisse fermée pour tout entretien du terrarium. Prévoir une possibilité de cachette pour éviter tout stress afin que la "bébête" s'alimente correctement, sauf si vous la possédez jeune. N.B: ces conseils s'appliquent à la plupart des serpents venimeux. Un simple néon de type "gro-lux" suffit et un spot pour le point chaud. Sprayer une fois par jour une partie du terrarium ou maintenir une zone de tourbe humide.
reproduction: vivipare, les petits naissent tout formés; ils sont dangereux dès la naissance. Prolifique, peut donner naissance à plus de 50 jeunes après une gestation de presque un an.
particularités: espèce très venimeuse, solénoglyphe, possède les plus longs crochets du monde (5cm!) et est capable d'injecter une quantité considérable de venin, de type hématolytique, nécrotique et hémotoxique: en bref, ne vous faites pas mordre, ne la titillez pas et ne courrez pas après lamorsure. Sérum antivenimeux à brève échéance indispensable. Rassurez-vous, elle est, contrairement à sa cousine Bitis arietans, très calme; j'en possédais une quand j'étais jeune et inconscient, je la manipulais calmement; elle n'a jamais essayé de mordre...ouf! Mais méfiez vous des eaux qui dorment: elle peut sortir de sa "léthargie"et attaquer d'un coup, sans signes prémonitoires. Ses magnifiques couleurs lui permettent de se confondre dans les sous-bois qu'elle fréquente. La plus grande vipère du genre. Se déplace par reptation ventrale au moyen de ses muscles abdominaux qu'elle mobilise d'avant en arrière: ce système est commun à beaucoup de vipères lourdes.
Bitis rhinoceros, © Yann Fulliquet |
Bitis rhinoceros, © Yann Fulliquet |
Bitis rhinoceros, © Yann Fulliquet |
nom scientifique: Echis carinatus.
nom courant: vipère d'Égypte ou vipère à écailles carénées.
répartition géographique: Uganda et nord du Kenya pour la sous-espèce Echis carinatus leakeyi, Égypte, sud de l'Inde, Sri Lanka et Pakistan pour les autres sous-espèces.
mœurs: crépusculaire et nocturne.
habitat: région désertiques et semi-désertiques, biotopes rocailleux, steppes et savanes.
dimorphisme: peu apparent en dehors de la présence d'hémipénis chez le mâle.
taille: de 70-90cm.
nourriture: lézards et petits mammifères, insectes pour les jeunes.
terrarium: de petite taille (100/60/50cm) , agrémenté de sable fin, de pierres, et de plantes grasses, une température comprise entre 35° au point chaud et 25° en moyenne. Nuits plus fraîches, aux alentours de 18°.
reproduction: vivipare, les petits naissent dans une enveloppe et en sortent immédiatement; ils sont dangereux dès la naissance.
particularités: espèce très venimeuse, solénoglyphe (possède des crochets à venin situés à l'avant de la mâchoire, comme tous les vipéridés). Son venin est particulièrement dangereux et souvent mortel sans l'administration d'un sérum anti-venimeux. Pour la petite histoire, je me suis fait mordre par un jeune et je n'ai eu, pour seul symptôme, que la main enflée. Plutôt résistant, le gaillard, non? Lorsqu'elle se sent menacée, elle frotte ses écailles en bougeant son corps sur place et émet alors un son semblable à celuid'une crécerelle. Chaque écaille possède une petite excroissance nommée carène, d'où son nom. Espèce très vive.
Echis carinatus, © Frank Deschandol |
Echis carinatus, © Frank Deschandol |
Echis carinatus, © Yann Fulliquet |
les serpents opistoglyphes: | |
il s'agit de certaines couleuvres comme les Boïginés, la couleuvre de
Montpellier (Malpolon sp.)et le Boomslang africain (Dispholidus typus); leurs deux dents sillonnées, plus longues que les autres sont situées dans la partie postérieure du maxillaire supérieur et reliées aux glandes à venin. Elles doivent donc "mâchonner" leurs proies pour inoculer le venin: système peu efficace sauf pour les proies à sang froid. La plupart de ces serpents sont peu ou pas dangereux pour l'homme sauf dans le cas du Boomslang. |
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les serpents protéroglyphes: | |
ce sont les représentants des Élapidés (cobras, serpent corail, taipan, bongare etc.) et des Hydrophiidés (serpents
marins) ils représentent les serpents les plus dangereux, dotés d'un venin principalement neurotoxique. Leurs crochets
sont fixes et situés à l'avant du maxillaire supérieur. Ils ont tendance, vu la longueur des dents, à maintenir leur proies
dans la gueule jusqu'à la mort qui est très rapide. |
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les serpents solénoglyphes: | |
les Vipéridés (vipères, crotales) ont a disposition le système d'inoculation le plus efficace qui soit et mécaniquement le plus élaboré; les crochets fonctionnent comme deux seringues situés à l'avant du maxillaire supérieur. Ils sont cannelés, articulés, et lorsque l'animal a la mâchoire fermée, sont retirés dans une gaine et disposés sous le palais. Dès que le serpent ouvre sa gueule, ils se mettent en avant et, lors de la morsure, le venin est envoyé dans les chairs par pression des glandes à venin, qui ne sont autre que des glandes salivaires. Ce sont des serpents très rapides et précis dans l'évaluation de la distance de leur proie. |