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Variations phénotypiques des différentes espèces et sous-espèces de salamandres d'Europe, Salamandra salamandra, Salamandridae, Urodeles.

	La génétique des populations étudie la variabilité génétique des populations au fil des générations.
	Une population est un groupe d'individus appartenant à la même espèce et partageant la même aire de distribution.
	La phylogéographie trace les relations de parenté entre les populations.
	Le polytypisme est l'existence, au sein d'une même espèce, de populations au phénotype distinct, donc morphologiquement différentes.
	Le génotype est une partie donnée de l'information génétique (composition génétique, non visible) d'un individu.
	Le phénotype est l'ensemble des caractères apparents (observables) d'un individu (opposé au génotype).
	Le polymorphisme exprime une variabilité intra-populationnelle, tandis que le polytypisme exprime une variabilité inter-populationnelle.
	La génétique des populations utilise des outils génétiques pour étudier la variabilité génétique.
	Une population est définie comme l'ensemble des individus d'une même espèce vivant dans une zone géographique donnée.
	La génétique des populations étudie le changement des fréquences génotypiques et alléliques dans les populations.
	La génétique des populations permet de reconstruire les scénarios évolutifs et d'étudier les mécanismes génétiques de différenciation des populations.
	La génétique des populations sert également à étudier les mécanismes de spéciation et d'extinction des populations.
	La génétique des populations étudie la distribution des fréquences alléliques et permet de retracer l'histoire des populations, d'estimer les flux géniques, de délimiter les populations et de contribuer à la génétique de la conservation.

Ici quelques exemples marquants de la variabilité phénotypique des dessins et colorations chez Salamandra sp. et ssp d'Europe

Je rappelle que ces batraciens ne sont observables que la nuit par temps pluvieux ou humide, ou exceptionnellement lors de journées pluvieuses. Vous pourrez les voir dans un rayon d'environ 200m le long des cours d'eau à faible débit et sans poissons prédateurs, cours d'eau où elles se rendent pour la mise à bas des petits (ovoviviparité).

Salamandra s. terrestris, Photo Frank Deschandol	Salamandra s. salamandra, Photo Frank Deschandol	Salamandra s. morenica, Photo Frank Deschandol
Salamandra s. crespoi, Photo Frank Deschandol	Salamandra s. longirostris, Photo Frank Deschandol	Salamandra s. bejarae, Photo Frank Deschandol
Salamandra s. gallaica, Photo Frank Deschandol	Salamandra s. bernardezi, Photo Frank Deschandol	Salamandra s. alfredschmidti (=bernardezi Tendi morph), Photo Frank Deschandol
Salamandra s. gigliolii, Photo Frank Deschandol	Salamandra corsica, Photo Frank Deschandol	Salamandra lanzai, Photo Frank Deschandol
Salamandra atra, Photo Frank Deschandol	Salamandra atra pasubiensis, Photo Frank Deschandol	Salamandra atra aurorae, Photo Frank Deschandol
	Salamandra s. terrestris, phénotypes extrèmes, petite population sud Ardèche, © Photo Pierre-Yves Vaucher